Le harcèlement
peut exister dans toutes les administrations, dans les entreprises
et dans les associations. Si le plus souvent ce sont les femmes qui
en sont victimes, le plus souvent aussi ce sont les femmes qui
harcèlent un simple collègue ou un subordonné. Il y a beaucoup d'envie, de jalousie, de luttes pour un petit pouvoir qui inspirent cette violence. Le harceleur utilise le pouvoir que lui donne sa fonction pour "se faire plaisir" à nuire à sa victime. Les conséquences du harcèlement quand il dure, quand la victime isolée, privée d'écoute et disqualifiée ne trouve pas une aide, peuvent nuire à sa santé. On va la pousser à bout, lui faire perdre sa confiance en elle et l'amener à l'insuffisance ou à la faute professionnelle; à la démission et parfois au suicide. Le harcelé ne pourra pas souvent compter sur la hiérarchie sourde et soucieuse de préserver la pyramide du pouvoir. Elle ne peut pas compter sur les collègues indifférents ou qui craignent eux-mêmes pour leur emploi. Le harcéleur est démasqué souvent quand il est assuré de son impunité et trahit ouvertement sa manœuvre. Le harcèlement nuit à la paix sociale et à l'efficacité dans les entreprises et les administrations. Il faut savoir en tout cas que la résistance au harcèlement est un combat qu'on mène souvent seul. Ne pas résister par un manquement à sa tâche professionnelle ou par l'ironie, l'insubordination ou l'insulte. Chercher des alliés dans la médecine du travail dans les syndicats, dans le contrat de travail. La loi protège de plus en plus et offre des recours contre les abus. Le harcèlement le plus triste est celui que subissent des femmes dans leur foyer de la part d'un mari ou d'un compagnon. Il faut de "bonnes raisons" pour accepter cette violence conjugale, mais aucune des raisons n'est bonne pour qu'un être humain soit soumis à la violence ouverte ou sournoise des coups, de la disqualification et du mépris. Donnez votre avis sur cet article. >>Suite> |