Gardons la Terre telle qu'elle est encore et apprenons à mieux l'aimer
Une Terre plus chaude-
Il n'y a pas longtemps encore certains savants et spécialistes des questions climatiques discutaient entre eux pour savoir ce que nous devions penser des variations anormales du baromètre et du thermomètre. Pour certains, il y avait inévitablement des fluctuations dans la régulation thermique et climatique d'une machine très complexe. On avait des relevés qui montraient que la situation que nous vivions pouvait être dans un cycle normal. Il n'y aurait pas donc des raisons de s'inquiéter. Aujourd'hui, le discours unanime va pour la thèse de l'inquiétude. Les fluctuations antérieurement relevées étaient dix fois moins rapides que les modifications sensibles qui affectent désormais le système et que tout le monde peut observer. La banquise arctique s'amenuise visiblement. -On a pu mesurer que la masse des glaciers a diminué de 20 à 30 pour cent en dix ans - que la température dans l'Arctique s'est élevée de 6 à 8 degrés Celsius 'que les variations normales se font au rythme des saisons selon un été plus chaud ou un hiver plus ou moins pluvieux. Désormais, la diminution est continue. La question que certains se posent encore est de savoir si ce phénomène inquiétant est dû aux activités humaines, et dans quelle mesure. Il ne faut pas douter que l'action des hommes dont toutes les activités sont à base de production de chaleur soit pour la plus grande part dans l'élévation de la température. Les calories dégagées sont captives de notre atmosphère et provoquent une dérégulation générale du climat. Cela a des effets sur la circulation des masses d'air, les courants marins, la végétation, la disparition des terres côtières et des îles basses ; effets aussi sur la vie animale végétale et humaine. Le grand stabilisateur de la température du globe c'est le grand Nord. A partir du 6° parallèle, cette zone immense comprend le nord canadien, l'Alaska, la Sibérie, le Groenland et le nord scandinave. Il se trouve que ce stabilisateur ne joue plus bien son rôle, car il est débordé par les hautes températures des masses d'air qui arrivent des régions plus méridionales. Le fameux Courant-jet qui va d'Ouest en Est et qui sépare les masses froides du Nord canadien et les masses d'air plus chaudes du sud, a un bilan thermique détraqué. Il prend plus d'air chaud que d'air froid et ne joue plus son rôle stabilisateur. Il s'en suit une montée d'air chaud venant du sol qui forme des masses nuageuses produisant orages, éclairs et grêle à des périodes et des latitudes inhabituelles. Les espèces animales les plus exposées accusent déjà fortement le coup : les ours polaires, les phoques, et beaucoup d'espèces végétales spécifiques des régions froides. Certains villages doivent être déjà déplacés et les habitants voient disparaître les terres de leurs ancêtres sous l'eau de la mer et sous l'effet des tempêtes plus violentes et plus inattendues. Il ne suffit pas de s'inquiéter. Il faut s'activer pour s'adapter à la situation. Il faut surtout une forte conscience du problème et des actions puissantes industrielles, économiques scientifiques et politiques pour ralentir au moins cette dégradation qui ne fait plus de doute.. Agir pour la planète
Les pays riches sont les grands producteurs de chaleur.
Ils sont à 90% responsables du réchauffement de la planète.
Les plus puissants ne veulent faire aucun changement dans leur mode d'activité et leur modèle économique et industriel.
Les peuples pauvres subissent durement la modification du climat qui influe directement sur leur existence et nous voyons chaque jour l'accroissement de leur misère.
Ils sont condamnés à mourir ou à fuir leurs terres pour être les parias indésirables dans les pays riches.